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                                           26/06/01 - 27/06/01

26/06/01 :

Audrey
On repart rassurés et bien content que les freins nous aient lachés en
ville et pas sur l'autoroute.
Direction Salamanca. On est bouche bée devant une si belle ville, très
étudiante, ocre et si gaie. Ballade et arrêt sur la place "Mayor", 
moment carte postale. On part à regret.
La montée d'un col dont le nom m'échappe fut dur pour le camion, qui 
sent le plastique brulée. Nouvelle inquiétude.
On décide finalement de s'arrêter de nouveau dans un garage. Les 
Espagnols sont moins portés à nous aider que les Portugais, et on ne 
se comprend pas.
On fait changer une roue, toute boursoufflée : elle aurait pu éclater en
route. Re-panique et Re-dépenses. Le sort s'acharne. On repart ensuite
avec l'intention de rouler la nuit pour rattraper le temps perdu.
Couchés à 1h00 sur une station de service, tranquilles et vannées.
On est à quelques kilomètres de Zaragoza.

Sébastien
Après notre pause camping bien méritée et bien reposante, nous repartons
en espérant bien avancer afin de nous rapprocher de la France. Les quelques 
kilomètres jusqu'à Salamanques se passent (pour une fois ...)sans encombres 
et nous découvrons cette ville étudiante "MA-GNI-FI-QUE". Elle vaut bien tout 
le bien dont on m'en avait dit avant le départ. Dommage qu'on la découvre en 
matinée, à l'heure où les étudiants sont tranquillement sous leur duvet. 
L'animation s'en ressent forcèment mais nous ne résistons pas cependant à 
prendre un café sur la grande place où on s'imagine aisément l'ambiance qui 
peut régner le jour d'une grande fête étudiante !!! Nous nous balladons dans 
les petites rues de la ville afin de découvrir tous ces petits joyaux 
d'architecture dont regorge Salamanques. Malheuresement, une fois enco-
-re, il faut abréger la visite car la France est encore loin ...
Nous repartons, confiant dans le camion et ses tout nouveaux freins ...
La route est sympa, et même si le camion chauffe un peu dans la montée
d'un col, la vu plus haut vaut bien tout ça. Nous nous arrêtons à 
l'ombre pour une pause midi bien tranquille dans la descente du col.
Malheuresement, la poisse ne nous a pas quittés et lorsque nous redémar-
-rons, le camion fait comme des bonds par intermittence, bizarre ...
On s'inquiète, on s'arrête sur une aire de service pour essayer de
comprendre et on remarque une roue avant comme voilée : sur un vélo
ca irait, mais sur un camion .....
A mon grand désespoir, une nouvelle halte garage s'impose !!! Les Espa-
-gnols sont moins sympas que les Portugais et font moins d'efforts pour
comprendre notre problème. Finalement, ils nous expliquent (par gestes,
on ne parle ni comprend pas l'espagnol, ni le portugais d'ailleurs ...)
que l'on doit changer une roue ... bosselée comme je le constate une fois
démontée !!! On risquait l'éclatement incontrolé !!!
Ils trouvent une roue à peu près à la taille qui convient pour mon ca-
-mion (inchangée depuis ...), ma roue de secours étant plus qu'usée (je
ne l'avais jamais regardée naturellement ...). Il faudrait changer la
paire mais mon porte-monnaie n'en peut plus et je ne change qu'une roue,
mon camion est donc un peu déséquilibré ...
Après cette halte forcée, il nous faut donc prendre les grands axes et
ne plus trop s'arrêter si on veut être dans les temps en France ... On
avance, on avance et ce soir on dort à côté d'une station de service
coin sûr et sympa pour se donner un coup d'eau demain matin.
Ce soir, la France n'est plus très loin et  je commences à désespérer
d'avoir une journée sans pannes mécaniques. A demain quand même ...

27/06/01 :

Audrey
Départ vers 8h30 (on fait des progrés). Route, Route, Route fut le 
programme de la journée. Le retour en France est un peu dur : tous ces
gens qui parlent Français ... En plus il fait mauvais. Enfin, le trajet
fût agréable et pas de pépins. Pour l'instant, on écoute Fun et Max et 
c'est vraiment looooouuuurrrrrd. Trop creux. Enfin, retour en France, 
donc ....
Je vais peut-être apprendre l'espagnol (je sais, je sais, je le ferais 
jamais). C'est si bien de pouvoir se faire comprendre et de comprendre.
A plus pour le prochain voyage ...(avec - de pannes j'espères, mais au
moins aussi bien !)

Sébastien
Seul faît marquant du jour, Chirac a arrêté le Service National, Yes !!!
Moi qui pensait de nouveau m'inscrire à l'université pour repousser mon 
intégration afin de ne pas perdre un an à ramper et à dire des conneries
me voilà libérer !!! Les tympans d'Audrey s'en rappellent encore, tant
j'ai crié fort lorsque j'ai compris la nouvelle en écoutant la première
radio Francaise captée. 
Auparavant on avait effectué une belle descente de Montagne qui a du
mettre à rude épreuve mes nouveaux freins et où Audrey a été phénoména-
le au volant, bravo miss pour cette descente vertigineuse. Pour ma part,
lorsque je reprends le volant dans la vallée c'est pour me faire arrêter
à la sortie d'un tunnel pour avoir allumer mes feux un peu trop tard. Ils
sont compréhensifs surtout que la porte du conducteur ne s'ouvre plus ...
Bonjour la France et ses journaux que je me suis empréssé d'acheter au
lendemain matin (après une nuit sur les hauteurs de Colioure à côté du
stade) à la première presse ouverte et que je lis désormais tranquille-
-ment face à la "magnifique" baie et qui relatent le Bonne Nouvelle !!!
Voila, ce soir nous serons à Clermont-Ferrand, demain à Brest pour la
reprise du boulot encore de nouveaux kilomètres à mettre au compte de
mon fourgon, d'autres suivront ....
A bientôt donc pour de nouvelles péripéties !!!! 

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